Publié: 14/11/2013 | 14 novembre 2014
Quand j’ai commencé à penser à voyager dans le monde, j’ai acheté un livre dont beaucoup d’entre vous ont probablement entendu parler: Vagabonding: un guide inhabituel de l’art des voyages mondiaux à long terme par Rolf Potts.
C’était un traité sur les avantages personnels et mondiaux des voyages, en particulier les voyages à long terme. Ce livre a mis en mots toutes les pensées et les sentiments que j’avais à propos de voyager à l’époque et ont aidé à soulager beaucoup de craintes que j’ai eues à propos de ma décision de quitter mon emploi et de parcourir le monde.
À mon avis, si les voyages à long terme et le randonnée avaient une Bible, ce serait tout. Aucun livre n’a jamais été aussi proche d’exprimer l’approche des voyages à long terme que celui-ci. J’ai toujours ma copie d’origine et je traverse occasionnellement des chapitres.
Depuis le début de ce site Web, Rolf et moi sommes devenus des copains (c’est incroyable d’être des copains avec quelqu’un dont les mots ont changé votre vie) et ce mois-ci marque le dixième anniversaire de son livre.
Rolf réédite le livre dans un format audio (c’est aussi le premier livre du Tim Ferriss Book Club) et, pour célébrer le livre à dix ans, je voulais ramener Rolf sur le site pour parler des beaux-arts du vagabonding (Je l’ai interviewé pour la première fois en 2009).
Nomadic Matt: O.K., première question: comment pensez-vous que votre bébé a dix ans? Quel genre d’émotions cela vous fait-il ressentir?
Rolf Potts: Ça fait du bien. Surtout quand, pour autant que je sache, beaucoup plus de gens le lisent dix ans que lors de sa sortie. J’avais de grands espoirs lorsque le livre a fait ses débuts, mais l’action continue de dépasser mes attentes.
Que pensez-vous de créer un livre que les gens considèrent comme la Bible des voyages à long terme?
C’est humiliant. Je me souviens de tous ces mois que j’ai passés seuls dans une pièce du sud de la Thaïlande, assemblant le livre en phrase par phrase. Dans cette situation, il est difficile de savoir ce qui va arriver de vos travaux, même si vous avez l’impression de créer quelque chose de spécial.
L’action initiale du livre a été encourageante, d’autant plus qu’elle est sortie à l’époque où l’armée américaine envahissait l’Irak et que de nombreux médias s’éloignaient des voyages. Ce n’est que quelques années après les débuts du livre, lorsque Vagabonders a commencé à me parler de copies piratées à acheter dans les ghettos de routards du Vietnam, que je savais qu’il avait fait son chemin au niveau local.
Lorsque je vous ai interviewé en 2009, mon site n’avait même pas un an et je ne savais pas ce que je voulais faire. Lorsque vous avez commencé à écrire ce livre, aviez-vous une idée que cela vous prendrait dans la direction qu’il a?
Je pense qu’il est difficile de savoir vraiment où vous vous dirigez lorsque vous entreprenez un projet comme ça. Quand j’ai été approché pour la première fois pour écrire le livre, je n’avais pas de grandes ambitions de devenir gourou du voyage. Les histoires de voyage que j’écrivais pour Beauty Salon étaient reportantes et narratives, et ont rarement utilisé beaucoup de conseils de voyage.
Mais les lecteurs de Salon Beauty ont continué à envoyer un courriel et à me demander comment j’ai pu continuer à voyager si longtemps, et les idées que j’ai publiées sur mon site Web avaient tendance à être de nature philosophique. À l’époque, il ne m’est pas venu à l’esprit de publier des techniques de budgétisation ou des conseils d’emballage, étant donné que je pensais que les lecteurs pourraient comprendre cela par eux-mêmes.
Les nombreux éléments de motivation cruciaux dans mon occupation de voyage à long terme avaient été des éléments existentiels – des éléments qui étaient enracinés dans la culture d’un état d’esprit qui a rendu le vagabonde possible – c’est donc ce que je suis en profondeur sur mon site Web, et c’est ce qui a attiré l’attention d’un éditeur à la maison aléatoire.
Une fois que j’ai commencé à écrire un vagabondage, le livre a pris une large composante fonctionnelle, mais son noyau philosophique est ce qui a résonné beaucoup avec des lecteurs.
Comment le succès du livre a-t-il façonne vos désirs pour être écrivain? Et est-il difficile de répondre aux attentes qu’un si grand premier livre peut créer?
Parce que dès le départ, j’étais beaucoup plus acquis à l’écriture de voyages narratives reportoriels, le vagabondage a fini par être un excellent complément au reste de ma carrière. Dans le chapitre d’introduction du livre, je me moque de l’idée de créer un «Empire de publication de vagabonds», avant de déclarer que j’avais prévu d’écrire le livre de telle manière qu’il ne nécessitait pas de suites ou de retombées.
C’était donc génial de ne pas avoir à rivaliser avec moi-même. Mon deuxième livre, Marco Polo n’est pas allé là-bas, a remporté beaucoup de prix, mais il n’a pas vendu presque autant de copies que le vagabonde – et cela a du sens, car c’est un livre narratif beaucoup plus spécialisé, moins donné à Broad conseils.
Le vagabondage est pour toute personne qui a jamais rêvé de voyager, tandis que le livre de Marco Polo a été adopté par un lectorat beaucoup plus spécialisé, qui s’intéresse déjà à l’écriture des voyages et des voyages.
Donc, alors que mes concerts de parole en public ont toujours tendance à se concentrer sur le vagabonde, j’ai pris ma vie créative dans de nouvelles directions. Au lieu d’essayer de répondre aux attentes dans la boîte, j’ai entrepris des projets narratifs vidéo et graphiques, j’ai fait longtemps-Le rapport de formulaire pour Sports Illustrated, j’ai enseigné à l’écriture à Penn et Yale et à la Paris American Academy.
Je ne pourrai jamais écrire un livre qui se révèle aussi populaire que le vagabondage, mais je pense que cela me permet de suivre mon cœur et de faire ce qui m’intéresse plutôt que d’essayer de recréer ou de surpasser mon premier livre.
Beaucoup de vos expériences dans le livre se sont produites lorsque vous étiez jeune. Lorsque vous repensez au livre et relu, avez-vous changé de vos pensées et de vos sentiments?
Je pense que ces expériences de voyage anticipées sont les meilleures à tirer lors de l’écriture d’un livre comme le vagabonding, étant donné que ce sont les expériences auxquelles les lecteurs s’identifieront. Comme je suis sûr que vous le savez, il y a un moment où de nombreuses motivations et routines des voyages à long terme deviennent intériorisées et intuitives.
Mais vous ne voulez pas trop compter sur une voix qui déduit le voyage comme quelque chose de normal; Vous voulez transmettre à quel point les voyages sont excitants et intimidants et incroyables, et c’est pourquoi vous vous en tirez autant sur ces premières expériences.
Certaines de ces expériences se sont produites il y a près de 20 ans maintenant, mais elles résonnent toujours avec moi. Quand j’écoutais les éditeurs de travail du livre audio vagabondant il y a quelques semaines, j’ai continué à me prendre dans les mêmes sentiments de wanderlust que je ressentais quand je commençais à partir de voyageur. Ainsi, les pensées et les sentiments que je transmettent dans le livre n’ont pas changé; Je viens de devenir un peu plus âgé étant donné que je les ai écrites.
Que pensez-vous de l’évolution des voyages et du sac à dos?
Il semble que la perspective de voyager et de faire du sac à dos devienne moins intimidant chaque année qui passe. Il y a tellement plus d’informations là-bas, donc beaucoup de façons de se connecter et de voir comment les gens le font en temps réel, donc beaucoup de gadgets et d’applications qui facilitent les détails du voyage.
Cet à l’esprit, il y a moins d’excuse que jamais pour ne pas voyager. À certains égards, les voyages à long terme sont devenus si faciles que les anciennes difficultés et difficultés qui ont rendu les voyages si inhabituels et gratifiants – mais j’aime à penser que les vagabondeurs d’aujourd’hui peuvent tirer autant de l’expérience que celles d’un il y a une génération.
Il s’agit généralement d’une question d’embrasser le moment présent pour ce qu’il est et de ne pas s’inquiéter des gloires présumées d’une époque révolue. Il y a quelques années, je donnais une conférence dans une université en Italie, et les étudiants n’arrêtaient pas de me dire à quel point ils étaient jaloux que j’avais été en Asie du Sud-Est en 1999, lorsque le «vrai voyage» était toujours possible là-bas.
J’ai dû rire, étant donné qu’en 1999, les routards se plaignaient généralement de la façon dont ils souhaitaient être allés en Thaïlande, disons, 1979.
Sans aucun doute, les routards de 1979 ont également regardé en arrière avec les fantasmes d’une époque encore plus tôt. Mais bien sûr, tout ce que nous avons vraiment, c’est le moment présent, et le vagabondage peut être incroyable comme jamais si vous le permettez, quelle que soit la façon dont les choses ont changé.
Je pense que beaucoup de voyageurs / voyageurs potentiels aspirent à cette «vraie» expérience qui est, en partie, un fantasme mythique basé sur le désir inné des humains de découvrir. Nous voulons tous libérer notre Inter Indiana Jones. Comme vous l’avez dit, la nature philosophique principale du livre n’a pas changé. Pensez-vous qu’une partie de la raison pour laquelle votre livre a bien fait est qu’il articule ce désir si efficacement?
Je passe beaucoup de temps dans le livre à minimiser les fantasmes et les rêveries, et j’encourage les lecteurs à adopter la réalité – étant donné que la réalité elle-même est ce qui offrira les expériences complexes et stimulantes et totalement incroyables qui rendent le voyage en vaut la peine.
Je parle également de la façon dont le départ des sentiers battus est beaucoup plus facile qu’il n’y paraît. L’une des raisons pour lesquelles les routards sont toujours anxieux que les destinations deviennent «gâtées» est qu’ils recherchent instinctivement d’autres routards. Ainsi, entourés d’autres voyageurs lors d’un lieu de rencontre donné, ils supposent que le monde entier a été découvert.
Comme je le souligne dans le vagabondage, vous n’avez pas besoin d’être Indiana Jones pour découvrir quelque chose de nouveau et d’incroyable; Vous n’avez normalement qu’à marcher 20 minutes dans n’importe quelle direction, ou à prendre un bus pour une ville qui n’est pas notée dans votre guide.
Alors oui, j’essaie de trouver un équilibre entre reconnaître le désir de vivre quelque chose de «réel» et d’articuler à quel point il est de base et contre-intuitif de trouver de «vraies» expériences sur la route.
Dans notre première interview, je vous ai demandé quelles recommandations vous auriez pour un nouveau voyageur. Vous avez dit “ralentissez et prenez plaisir à vous-même.” Quatre ans plus tard, est-ce toujours votre meilleur conseil?
Absolument – et pour toutes les raisons dont nous venons de parler. Grâce à la technologie, il est beaucoup plus facile que jamais de savoir ce qui vous manque dans 100 autres endroits et ainsi de manquer où vous êtes.
De plus, la tentation est plus grande que jamais de microgérer chaque étape de votre voyage, au point où vous vous retrouvez enchaîné à l’abstraction d’un plan de voyage plutôt que de faire confiance à votre instinct et de répondre à ce qui est idéal devant vous. Se forcer à ralentir et à improviser votre chemin à travers chaque nouveauDay on the Road est le meilleur moyen de sortir des pratiques de la maison et d’embrasser les possibilités incroyables qu’un voyage promet.
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La nouvelle version audio de Rolf’s Classic peut être trouvée sur Audible. Pour célébrer la réédition, il a créé des vidéos pour le livre et je veux partager ce qui est ci-dessous sur la raison pour laquelle «Someday» ne viendra jamais:
Cet extrait vient de la première section de son livre et cela résume parfaitement pourquoi j’ai pris la décision de parcourir le monde: vous ne pouvez pas reporter vos rêves jusqu’à demain.
Le livre de Rolf a été très influent dans mon développement en tant que voyageur. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous encourage fortement à le faire. Le vagabondage vous laissera confiant que votre décision de voyager était l’idéal.
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